Vous avez des suggestions d'outils, d'actions de médiation ou d'ouvrages à présenter? Vous souhaitez faire connaître les outils de médiation que vous avez créés pour en faire leur promotion? N'hésitez pas à écrire à : ressources.action.culturelle@forumculture.ch
La plateforme web des musées en Suisse réunie les activités de l'Association des musées suisses (AMS) et du Conseil international des musées Suisse (ICOM Suisse). L’AMS est l'organisation faitière des musées. Elle travaille en collaboration avec les réseaux régionaux de musées et des associations thématiques et professionnelles dans le domaine des musées. Elle est membre de Cultura, l’association faîtière des institutions culturelles suisses. Le Conseil international des musées (ICOM) est le plus grand réseau international de professionnels de musées. ICOM Suisse travaille de concert avec différents comités nationaux de l'ICOM. L'Association des musées suisses (AMS), pour sa part, collabore avec ses homologues francophones, germanophones et européens.
Aujourd’hui, les institutions muséales proposent de nombreuses activités de médiation destinées aux enfants. Pour adapter cette offre à chaque âge et chaque contexte de visite, qu’il soit de loisir, scolaire, familial, les concepteurs d’expositions et d’activités doivent prendre en compte diverses dimensions : le rôle et la place du jeune public dans les espaces d’exposition, notamment en visite scolaire, l’apprentissage enfantin formel et informel et la vulgarisation des sciences. Mise à disposition de photocopies par envoi postal. Ecrire à documentation.ocim@u-bourgogne.fr
Quinze ans après leur définition, les concepts de médiation culturelle et artistique ont été théorisés et se sont développés. Cette évolution nécessite une réflexion permanente sur les pratiques et outils qui conditionnent leur action. On s’interroge aujourd’hui, quelles pratiques et outils innovants mobiliser pour des actions de médiation culturelle et artistique de qualité ?
La fonction de médiation est considérée aujourd’hui comme indispensable dans toutes les institutions culturelles et patrimoniales. Entre mutualisation et externalisation de certaines professions muséales, que devient le métier du médiateur culturel ? Quelles sont ses fonctions aujourd’hui ? Comment évoluent les compétences des médiateurs dans le contexte du développement du numérique et des enjeux sociétaux?
Dès sa rencontre avec les visiteurs, le médiateur propose un mode relationnel et invente avec eux un espace de représentation et d’échange. Utilisant différents moyens tels que la voix, le geste, le regard ou la position du corps, il construit l’acte de médiation en interaction avec des visiteurs variés pour mieux partager un contenu scientifique.
Cette charte clarifie les principes que s’engagent à défendre les médiatrices et médiateurs culturels engagés au sein de la commission actiOn culturelle du fOrum culture, ainsi que celles et ceux qui répondent aux appels à projets proposés par la commission.
La volonté d’élaborer cette charte répond à la nécessité de poser des fondements. La notion de médiation culturelle traverse aujourd’hui différents secteurs et est employée par de nombreux professionnels. Il apparaît cependant qu’elle reste ambigüe et qu’elle ne présente pas le même sens selon les contextes et les usages. Il semble donc nécessaire de poser les bases d’une approche partagée, et de dégager des valeurs communes appuyées sur un faisceau d’éléments analytiques et critiques nourris de nos expériences.
L'art contemporain est généralement abordé du point de vue de la création ou de sa mise en exposition, plus rarement du point de vue de ses médiations. Certes, chacun connaît les approches sociologiques de sa réception, notamment celle de Nathalie Heinich, mais ce qui est présenté ici explore plutôt ce qui se situe « entre » l'art contemporain et les visiteurs. C'est en cela que réside la nouveauté de l'approche. Probablement, est-ce la raison pour laquelle les auteurs sont pour la plupart de jeunes chercheurs... À noter que ce dossier sur « Les Médiations de l'art contemporain » est complété d'un Point de vue de Christian Bernard, concepteur et directeur du musée d'Art moderne et contemporain de Genève, sur « Que peut-on communiquer d'une œuvre d'art ? », ainsi que d'une bibliographie préparée par Anne Raffin et placée dans les Nouvelles.
Le portail officiel de la culture en fédération Wallonie-Bruxelles est pluridisciplinaire et très complet : actualités, emplois, formations, appels à projets, publications etc.
Qu’est-ce que l’éducation non formelle (ENF) ? Cet ouvrage permet de le découvrir et de comprendre en quoi l’ENF se distingue de l’enseignement scolaire officiel dans les domaines de la culture et de l’éducation. L’éducation non formelle prend la forme d’actes volontaires effectués dans la période de loisirs, sans programme imposé et sans contrôle ni évaluation. Elle est un irremplaçable moyen d’enrichissement intellectuel et affectif chez les individus et les groupes sociaux. Elle couvre un secteur extrêmement large et dispose de moyens remarquables, tels ceux des industries culturelles, ce qui permet au livre, au cinéma, à la télévision, aux musées et bien sûr au réseau Internet de toucher une masse considérable de personnes et d’exercer, parfois implicitement, un effet continu d’acculturation. Ce volume, rédigé par des chercheurs en communication, s’adresse aux professionnels de l’éducation non formelle et notamment à ceux de la médiation, aux enseignants, aux amateurs autodidactes et aux spécialistes de la pédagogie. Premier ouvrage en français sur le sujet, il ouvre de nouvelles voies de réflexion aux étudiants et aux chercheurs.
L’École de la médiation est un projet pluri partenarial coordonné par Universcience. Elle développe une offre de formation continue à destination des médiatrices et médiateurs scientifiques en France, elle réalise une veille sur les pratiques métier et valorise le métier.
La question de la médiation culturelle est essentielles dans l’analyse des pratiques culturelles et du fonctionnement des institutions culturelles.
Dans les musées français, les médiateurs, conférenciers et animateurs accompagnent les visiteurs et les aident à observer, comprendre et interpréter les œuvres d'art et les objets de culture. L'image séduisante de ce métier qui attire chaque année des milliers de candidats contraste cependant avec le malaise professionnel qu'expriment celles et ceux qui l'exercent. Cet ouvrage explore le hiatus entre la noblesse d'une mission de service public et la position fragile du médiateur au sein de l'organisation du travail culturel. L'enquête s'appuie sur différentes sources : une centaine d'entretiens auprès de professionnels des musées, l'exploration des archives des musées nationaux et l'analyse du recensement administratif des personnels des services des publics réalisée par la Direction des musées de France.
La médiation culturelle est un mode d’intervention de plus en plus répandu dans le champ socioculturel. En faire l’expérience critique, c’est la mettre à l’épreuve, dans ses théories et ses pratiques. En quoi les critiques adressées à la médiation permettent-elles d’en repousser ses limites ? Ses valeurs et ses répertoires d’action peuvent-ils contribuer à transformer les rapports sociaux ? Cet ouvrage collectif propose de réévaluer les ancrages de la médiation culturelle face aux transformations récentes de la société, de la culture et du capitalisme. Il regroupe des contributions de chercheurs québécois et européens qui questionnent ses fondements institutionnels, sa praxis et ses discours. S’il n’existe pas de consensus autour de la définition de la médiation culturelle, les tensions qui l’animent permettent de repenser l’intervention socioculturelle aujourd’hui.
Exposcope est un blog rédigé par des étudiantes, pour tout étudiant ou amateur souhaitant enrichir ses exemples de médiation culturelle. Il s’agit de démultiplier les regards, et d’échanger nos analyses sur les dispositifs que nous avons croisé lors de nos visites. C’est en quelque sorte une banque d’outils de médiation.
HandyBook est un livre qui s'adresse aux personnes travaillant avec des publics aux besoins spécifiques. Des considérations générales sur le métier de médiateur culturel abordent aussi bien les qualités nécessaires à cette profession que le rôle de celle-ci dans la société actuelle. Cet ouvrage propose des orientations méthodologiques fondées sur des réflexions et de nombreuses expériences menées avec les différents handicaps. Ces derniers sont traités par grands types permettant de mettre en évidence les procédés et les outils les plus importants auxquels recourir lors des médiations culturelles de préférence muséales.
La Lucarne est une association pour la médiation culturelle dont l'objectif est de dynamiser la médiation culturelle en créant et proposant des actions ciblées. Elle est active dans toute la Suisse ainsi qu'en France. Nous nous engageons avec des institutions, des associations ou des structures privées pour lesquelles nous développons, coordonnons et animons des actions ou établissons des supports qui mettent en lien des institutions, des collections, des pièces de théâtre, des créations, etc. avec tous les types de public. Nous constituons un pont vers la culture, au sens large de ce terme. La Lucarne réunit une large équipe de médiateurs culturels et de spécialistes formés à travailler avec toutes catégories de publics et ayant pour feuille de route une éthique professionnelle et un engagement indéfectibles au service de la participation culturelle.
Ces actes font le point sur une profession en devenir, qui se cherche, se construit, et dont les rouages et le statut manquent encore de clarté pour nombre d'acteurs professionnels. En mettant en lumière les spécificités du médiateur et en les confrontant à ses ambigüités, les articles de ce livre tentent d'élaborer une définition originale de la médiation, d'en enrichir le concept, d'en interroger le sens et d'en saisir les zones d'ombre. Chacun d'eux, à sa manière et en écho aux autres, cherche à répondre à la question, simple mais essentielle : qu'est-ce que la médiation aujourd'hui ?
Quel point commun entre la visite guidée d’une exposition d’art contemporain, un atelier d’initiation à la musique baroque organisé au cours d’un festival et un ciné-club de quartier ? Le médiateur culturel. Son rôle ? La transmission. Sa raison d’être ? Permettre au plus grand nombre d’avoir accès à l’art. Pendant longtemps, la médiation culturelle est restée informelle. Aujourd’hui, elle se professionnalise. Bruno Nassim Aboudrar et François Mairesse dressent le portrait d’un acteur méconnu et pourtant indispensable à la démocratisation de la culture où l’on verra que ce métier, au cœur des questions sociales, politiques et économiques contemporaines.
La médiation est présente dans bien des domaines, mais le secteur culturel lui réserve une place particulière tant celle-ci est constitutive de son action. Associée à une volonté de démocratisation, la médiation culturelle repose sur le partage, avec le plus grand nombre, d’œuvres artistiques et de savoirs produits par les sciences. Le public se trouve de ce fait placé au cœur de tous les domaines culturels, du spectacle vivant et des musées, comme des bibliothèques et des archives, de la création contemporaine comme du champ patrimonial. Qu’il s’agisse de transmettre, de générer des relations, de favoriser le dialogue, ou de créer, l’efficacité de la communication avec les différents publics repose sur un ensemble de techniques qui varient selon les enjeux et découlent d’une histoire complexe. Cet ouvrage revient sur les fondamentaux, les impératifs, les champs disciplinaires que convoquent la médiation culturelle et les techniques nécessaires pour la mettre en œuvre. Il donne les clés pour déployer une action culturelle pertinente.
Cet essai analyse les langages que se donne la société pour se représenter elle-même dans les spectacles et dans les pratiques artistiques, dans ses monuments, dans son architecture et dans ses œuvres d'art. Mais la médiation culturelle ne s'inscrit pas seulement dans des pratiques et dans des œuvres : elle s'inscrit aussi dans des logiques politiques et dans des logiques institutionnelles.
Plus de quinze ans après la définition du concept de médiation culturelle, celui-ci a acquis une reconnaissance incontestable. Aujourd'hui, il n'est plus possible d'envisager un projet à vocation scientifique et/ou culturelle sans un volet consacré à la médiation. Quelles avancées et quelles dérives a rencontré le concept devenu désormais une discipline enseignée ? À travers une série de contributions, voici un portrait à multiples facettes de la médiation, ses extensions et, en creux, un état des questions en cours.
Les projets participatifs du Théâtre les Tanneurs se révèlent singuliers voire même uniques dans le champ des partenariats entre institutions culturelles et institutions sociales tant par leur conjugaison autour de la programmation artistique annuelle que par l’idée que la médiation culturelle – loin de se cantonner à n’être que le moyen de favoriser une meilleure réception des œuvres – doit bien sûr permettre l’accès à la vision et la critique desdites œuvres mais aussi encourager à la création, au montage et au fait de jouer une œuvre et ce, peut-être même avant toute autre chose. En effet, vivre une expérience artistique de long-terme dans l’espace-temps privilégié sinon « suspendu » d’une scène de théâtre ou d’un atelier permet de se départir de ses rôles, statuts et position sociale, et ce faisant, de pouvoir s’imaginer d’autres possibles, d’errer dans de nouveaux imaginaires et, par-là, de créer les conditions de son émancipation. Cela se vérifiant encore plus si l’on prend en compte les participants les plus précarisés.
La question de la médiation culturelle, c’est-à-dire de la relation entre les institutions culturelles, les productions artistiques et leur public n’est pas nouvelle, mais elle a beaucoup évolué ces quinze dernières années. Dans une première édition publiée en 1999 (Pour une éthique de la médiation), Jean Caune abordait le thème de la médiation sous un angle théorique et essayait de comprendre comment cette notion devenait un enjeu important pour les politiques publiques. Reprenant et complétant ici cette vision généraliste, l’auteur s’appuie sur les approches théoriques interdisciplinaires de la médiation, et tente de la contextualiser sur les plans social et politique à partir des questions posées par la société d’aujourd’hui : comment faire cohabiter des populations d’âge différent, de cultures différentes, au travers des productions artistiques ? Au-delà de l’accompagnement de la rencontre avec les processus artistiques, la médiation culturelle doit jouer un rôle essentiel dans la prise en charge du thème du « Vivre-ensemble » qui émerge dans les discours publics. Ce dernier risque de se réduire à un cliché s’il n’est pas problématisé à travers l’articulation entre une dimension relationnelle – qui est de l’ordre de l’éthique – et une dimension sensible : l’expérience esthétique.
La médiation culturelle s’impose comme le modèle d’action privilégié au Québec depuis une décennie. Permettant de jeter des ponts entre l’art, la culture et la société, elle favorise la participation culturelle, mais aussi la culture de la participation. Les milieux institutionnels l’adoptent afin d’étendre leur audience, alors que les milieux socioartistiques s’en servent pour mieux œuvrer au renforcement de la citoyenneté. Dans notre société du spectacle et des identités, la médiation culturelle peut soutenir la mise en commun des références culturelles et l’invention de nouvelles solidarités : elle établit une relation de qualité entre les publics et les œuvres légitimes et développe les moyens de l’épanouissement légitime des populations.
Ce lexique résulte d’une commande passée par Culture pour tous à la suite d’un constat simple : nous éprouvons tous, professionnels de la médiation, le besoin de définir et de situer nos pratiques, et ce, malgré la diversité de nos expériences. L’objet de la commande était donc à la fois très simple mais tout aussi délicat: constituer un document de références qui pourrait servir à l’ensemble des praticiens de la médiation.
« Intermédiaire », « trait d’union », « art de l’entre-deux »… la médiation culturelle s’est inscrite, dès les années 80, dans une intention politique forte pour refonder sur d’autres bases le paradigme de la démocratisation culturelle en visant la mise en relation et la réduction de l’écart entre les personnes et les oeuvres. Force est de constater que la médiation culturelle s’est considérablement développée à la fois en tant que compétence au sein des institutions culturelles, avec l’embauche de personnels dédiés, mais aussi en tant que démarche dans le travail des artistes et des acteurs culturels. Où en est-on aujourd’hui ? Quels sont les nouveaux défis que doivent relever les institutions culturelles dans leur relation aux publics et plus généralement à la population ? La profession de médiateur culturel est-elle pleinement et suffisamment reconnue ? En quoi une médiation de pair à pair change-t-elle la donne ? C’est à l’ensemble de ces questions qu’a souhaité s’intéresser ce dossier de L’Observatoire en convoquant des regards différenciés sur les pratiques de médiation dans l’éventail le plus large possible : musée, spectacle vivant, arts plastiques, arts de la rue, lecture publique, culture scientifique et technique…, en France comme à l’étranger, mais aussi en donnant la parole aux chercheurs, aux collectivités publiques, aux artistes et aux acteurs culturels pour nous faire part des problématiques contemporaines qui invitent à faire bouger le curseur. Par exemple, celle des droits culturels qui stimule une conception de la médiation centrée sur la participation et la capacitation des personnes dans leur appropriation de la culture. Celle du numérique qui ouvre de nouvelles perspectives dans la possibilité d’être auteur, de produire des savoirs, d’inventer des pratiques et de construire des médiations horizontales. Ou encore, celle des « communs » qui valorisent l’intelligence collective et le faire ensemble. Autant de paramètres qui viennent bousculer cette notion d’« intermédiaire » encore très fortement attachée à notre conception de la médiation culturelle.
Afin de poursuivre nos réflexions sur les mises en scène et mises en représentation du patrimoine, nous proposons aujourd’hui un nouveau dialogue avec un professionnel aguerri à ces pratiques communicationnelles au sein d’une institution quelque peu différente de celles à qui nous avons pour l’instant donné la parole puisqu’il s’agit d’un centre de culture scientifique et technique. Si pour les bordelais, Cap Sciences représente avant tout un vaste espace muséographique installé sur les quais de la Garonne depuis 1995, beaucoup ignorent que cette structure pilote également le réseau aquitain des acteurs de la culture scientifique tout en assurant des missions de conseils auprès d’autres institutions culturelles.
La notion de médiation culturelle s’est institutionnalisée dans le monde culturel et dans le monde universitaire. Son analyse concerne la situation de médiation et le système de médiations comme répertoire d’actions, ce qui engage deux dimensions : la dimension historique et la dimension politique. Il est donc nécessaire, tant dans la recherche que dans les formations, de maintenir une distance critique envers certaines conceptions mythiques de la notion.
Une étude anthropologique sur les interactions de la culture et des musées Alors que nous sommes plongés dans un brassage inédit des civilisations et que nous baignons dans un plasma culturel planétaire, définir la culture légitime représente un enjeu primordial. Dans ce contexte les musées occupent une place déterminante. En deux siècles, ils sont devenus un acteur majeur de la culture et de la connaissance, une « matrice » de sélection et d’interprétation du patrimoine que les sociétés transmettront aux générations futures. Pour comprendre ce phénomène, Paul Rasse revient sur les conceptions historiques de la culture et sur leur évolution, jusqu’au melting pot de la mondialisation. Il se focalise ensuite sur les musées, montre quelles étaient leurs fonctions dans le domaine de l’art, de la science et de la technique et comment, alors qu’ils paraissaient condamnés par la modernité, ils ont su se réinventer en « média », jusqu’à devenir l’une des institutions culturelles les plus brillantes du moment. Décryptant les dynamiques de médiation, en particulier l’attention aux publics qui gagne progressivement tous les domaines de la création, l’auteur nous fait sentir de manière concrète comment les musées contribuent à la culture de notre société postmoderne.
La présente publication a vu le jour dans le cadre du programme «Médiation culturelle», conduit de 2009 à 2012 par Pro Helvetia. L’objectif était de renforcer la médiation culturelle en Suisse et également de contribuer à sa valorisation au niveau de l’encouragement de la culture. Le programme visait à susciter la création et les échanges de savoirs dans ce champ professionnel afin de contribuer à une pratique qualitative de la médiation.
Comment agissent les enseignants, les formateurs, les médiateurs en situation d'apprentissage, de diffusion de la culture scientifique et technique ? Quels sont les gestes des professionnels de l’éducation, de la formation, de la médiation culturelle qui favorisent l’appropriation des savoirs ? L’engagement corporel dans l’activité éducative et formative est le fil conducteur de ces travaux de recherche. Des chercheurs de sciences de l’éducation, des historiens, un designer, des doctorants ont pu questionner la spécificité des gestes professionnels mobilisés auprès des apprenants en situation d’apprentissage. Les gestes professionnels apparaissent comme des arts de faire qui traduisent l’ingéniosité des acteurs cherchant à installer des conditions d’apprentissage favorables. La dimension corporelle de l’activité est souvent tacite et peu conscientisée alors qu’elle est perçue et interprétée par les destinataires. Les gestes professionnels recèlent des habiletés techniques, mais aussi des savoirs non verbaux qui façonnent la relation éducative.
Le Laboratoire des Médiations en Art Contemporain est un réseau de formation, d’expérimentations, de recherche et d'échanges autour de la médiation en art contemporain qui rassemble une cinquantaine de professionnels et de structures culturelles. Issus de centres d’art, musées, associations ou services culturels de collectivités locales, les médiateurs culturels se retrouvent deux fois par an dans le cadre de 'sessions plénières'. Ces temps conviviaux sont l'occasion d'échanger sur leurs pratiques professionnelles et d'initier des groupes de travail. Les actions de ces groupes, qui prennent différentes formes, sont le fruit d'un travail empirique. Le LMAC a par exemple initié un cycle de réflexion sur la médiation et le handicap visuel. Une expertise professionnelle concernant le numérique a également été mise en œuvre. Un groupe 'Ressources' a, quant à lui, été fondé afin de se concentrer sur les outils de médiation créés et proposés par le réseau.
Mediamus est l’association suisse des personnes et des institutions qui pratiquent la médiation culturelle dans les musées et dans les domaines apparentés. Ses membres créent des espaces de rencontre active avec la culture, l’art et la science.
L'association MARC est une instance de réflexion, d'échanges, d'information et de formation sur la médiation culturelle, ses fondements, ses métiers, ses pratiques, ses évolutions...
Ce site internet reflète les actions entreprises par la Ville de Montréal depuis 2005 pour réaliser ces objectifs de médiation entre le milieu professionnel de la culture et les citoyens, à la Direction de la culture et du patrimoine, sous la gestion de l’équipe de l’Action culturelle et des partenariats. On y trouve aussi une porte d’entrée vers d’autres secteurs de la Ville qui réalisent de nombreuses activités de médiation culturelle qui prennent diverses formes et ce, depuis plusieurs années : le Réseau des bibliothèques publiques de Montréal, le Bureau d’art public, le Bureau du loisir.
Comment le numérique bouscule-t-il les pratiques professionnelles des acteurs ? Qu’est-ce que cela modifie dans les postures d’animation ou de médiation ? Comment cela interroge-t-il les territoires d’intervention et les réseaux d’acteurs ? Quels nouveaux métiers émergent ? Pour quel rapport au public ? Ce numéro propose d’étudier les interactions entre les pratiques d’éducation populaires et le développement de politiques publiques soutenant la médiation numérique. Ce faisant, il donne à voir la variété des défis que les acteurs tentent de relever et l’importance des dynamiques collectives. Il y est question d’espaces d’engagement et d’apprentissage autour du numérique (tiers-lieux, territoire numérique, espace public numérique, fablabs, bibliothèque…), mais aussi de pratiques éducatives augmentées d’expériences collectives et de nouveaux outils.
Le fOrum culture se réjouit de présenter et de mettre à disposition son outil d'éco-bilan. Destiné aux lieux culturels comme aux professionnels des arts vivants, cet outil a été pensé et mis sur pied à la commission éco-création. Notamment soutenue dans cette démarche par sanu, la commission éco-création met gratuitement à disposition des membres cet outil. L'outil du fOrum culture a été présenté dans le cadre de la rencontre 'Pour toujours plus de durabilité dans les arts de la scène' qui avait lieu le 18 septembre à Bienne. En partenariat avec Incubo, le fOrum culture présentait les outils et projets pour plus de durabilité dans les arts de la scène, développés ces deux dernières années au niveau régional et national.
La participation culturelle renforce le vivre-ensemble et la cohésion dans une société marquée par la diversité et l’individualité. La promotion de la participation culturelle nécessite la mise en œuvre d’une variété d’approches et de mesures, qui doivent à la fois atteindre et inclure les différents groupes de la population. Elles vont de la médiation culturelle au soutien de la culture amateur, en passant par la suppression d’obstacles à l’accessibilité pour des publics spécifiques. La présente publication est consacrée aux objectifs et aux divers aspects de la promotion de la participation culturelle.
Pourquoi la médiation et quels sont les objets de médiation ? Qu'est-ce qui fait médiation ? En quoi les médiations sont-elles complémentaires ? Aujourd'hui, le 'consommateur' de culture(s) ne peut plus être compris dans sa seule posture de réception. Cet ouvrage met un focus spécifique sur les nouvelles et nécessaires approches de la médiation que ces mouvements imposent, et croise les regards d'artistes, de publics, d'acteurs culturels, sociaux et chercheurs.
Cet article se propose d’interroger l’identité professionnelle des acteurs de la médiation culturelle. Il se propose d’envisager moins le métier de médiateur culturel que les emplois de la médiation culturelle. Il s’attache ensuite à restituer l’image que les médiateurs ont d’eux-mêmes et les “ordres de grandeur” auxquels ils se réfèrent. Enfin il montre, pour finir, l’émergence de la médiation culturelle comme production de service : à l’instar du tournant amorcé par l’ensemble des organisations, les institutions culturelles et les services culturels des collectivités territoriales ont mis le public au centre de leurs préoccupations dans une visée à la fois marchande et sociale. Ce triple plan de la médiation (les niveaux culturels, marchand et politique) nécessite une formation qui dispense à la fois une culture générale mais aussi des savoirs spécialisés.